Sporanges

(sporangiumsporangia)

 

 

  • Définition : organes en forme de sac (on parle ainsi de zoosporanges) contenant ou non des spores flagellées appelées zoospores. Ils peuvent se réduire à une simple vésicule sans paroi propre se formant à l’extrémité d’un filament mycélien indifférencier, ou être produits à l’extrémité de sporangiophores en forme d’arbuscules. Ils émettent directement un filament mycélien et/ou forment  des zoospores.

 

  • Fonction(s) :  assurent la reproduction asexuée de quelques champignons mais a surtout de microorganismes longtemps classés dans les champignons primitifs, mais qui ont été regroupés assez récemment avec les algues au sein des Straménopiles.

 

  • Causes envisageables : diverses Mucorales (Mucor, Rhizopus, Choanephora, etc.)(l'appellation sporocystes est aussi donnée aux sporanges), nombreux Oomycètes appartenant aux genres Pythium, Phytophthora, Bremia, Peronospora, Pseudoperonospora, etc. qui sont des agents de fontes de semis, de pourritures racinaires  et de mildious chez les légumes. De telles structures sont produites par d'autres champignons parasites obligatoires vecteurs de virus, ou pathogènes vrais ou opportunistes comme les Olpidiales (Olpidium spp.), des organismes autrefois classés parmi les champignons appartenant maintenant au règne des Chromalveolata et à la division des Rhizaria (famille des Plasmodiophoridae, genre Plasmodiophora),  etc.

 

  • Conseils : au laboratoire, les sporanges des Mucorales et des agents de mildious foliaires sont plutôt aisément observés à l'aide d'une loupe binoculaire et d'un microscope photonique. Ceux des pathogènes racinaires sont plus difficiles à détecter : les Pythium spp. sont plutôt peu visibles dans les tissus végétaux altérés. C'est moins le cas des Phytophthora spp., et encore moins des Olpidium spp. qui sont bien visibles dans les cellules du cortex des racines de divers légumes (salades, concombre, tomate, etc.). Si les sporanges desagents de mildious sont ne sont pas visibles sur les tissus foliaires, placer les échantillons dans une chambre humide et réaliser des observations à intervalles réguliers par la suite.
Dernière modification : 23/09/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
Pythium_tomate1
Figure 1
Pythium_tomate2
Figure 2
Pythium_tomate3
Figure 3
phytophthora_tomate_DB_709_455
Figure 4
Mildiou-Tomate-WATT1
Figure 5
Pseudopero_concombre_DB_838
Figure 6
Bremia448
Figure 7
Olpidium397
Figure 8
Plasmodiophora1
Figure 9
Plasmodiophora2
Figure 10
Rhizopus7
Figure 11