Biologie

 

 

  • Cycle de développement (figure 1)

 

- Evolution embryonnaire :  4 à 5 jours. 

 

- Croissance larvaire : 45 à 60 jours au printemps

 

 

  • Biologie

 

Les femelles pondent de préférence dans les zones les plus humides et récemment travaillées pour les semis ou les plantations printanières.  La chenille ou larve s'alimente la nuit : elle ronge les feuilles, les pétioles et le collet des plantes. Pendant le jour, elle se dissimule. La nymphose a lieu dans le sol.

 

Un insecte migrateur : les adultes (figure 2) peuvent effectuer dans l'année des déplacements importants. Au printemps, l'espèce migre vers le nord et se raréfie en Afrique et dans les régions méditerranéennes chaudes. Elle se regroupera dans les territoires qu'elle a fui momentanément, en effectuant un mouvement inverse en automne. Ces migrations concernent plusieurs générations. 

 

 En France, cette Noctuelle disparaît quasi totalement en hiver. De fin mars à début mai, les adultes apparaissent dans le sud, en particulier sur le littoral méditerranéen. Les femelles sexuellement mûres pondent et la population issue de ces pontes peut être très nuisible. Les adultes de cette génération poursuivent la migration vers le nord. De fin Juillet en Septembre, une migration nord-sud des adultes s'établit. Quelques pontes peuvent alors être déposées dans le Sud du pays.

 

 

  • Morphologie

 

Adulte : 45 mm d'envergure, ailes antérieures marron, avec une zone plus claire sur le quart apical. Chacune porte une tâche claire uniforme se prolongeant par un triangle effilé noir. Les ailes postérieures sont beige très pâle.

 

Larve : de couleur grise avec, sur chaque segment, 4 points noirs disposés en trapèze. La tête est brun jaunâtre.

 

Oeufs :  pondus par paquets de 10 à 15

 

 

  • Autres informations : 

 

Conditions optimales
Chaudes et humides, peu de lumière
Prolificité 1 500 oeufs

 

 

 

Dernière modification : 29/09/2014
  • Auteur :
  • A Anonyme (Koppert Biological Systems)
Noctuelle_Koppert6
Figure 1
agrotis ipsilon1
Figure 2