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Détection, mesures à prendre

 

  • Protocole d’inspection


Les inspections doivent être régulièrement menées tout au long de l’année.
Les observations sont visuelles. D’abord, le développement de rejets est un premier signe facilement détectable de la maladie. Chercher aussi la présence de chancres portant des granulés rouges ou des filaments jaunes, l’utilisation d’une loupe n’est pas indispensable mais peut aider à mieux apercevoir ces fructifications. De même, il faut vérifier sous l’écorce la présence de mycélium de couleur jaune-crème.

  • Outils de diagnostic


En laboratoire, les analyses officielles concernant la détection de Cryphonectria parasitica correspondent à des analyses morphométriques.


  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Il existe une méthode de lutte basée sur l’utilisation de souches de C. parasitica hypovirulentes, actuellement employée en châtaigneraie fruitière. Cette méthode consiste à appliquer ces souches hypovirulentes à la périphérie d’un chancre en cours de formation, permettant à la lésion de se cicatriser en quelques mois. Le traitement est à réaliser au printemps et pour qu’il soit efficace, l’arbre doit être faiblement contaminé (le champignon ne doit pas encercler la branche ou le tronc). Cette technique est employée en châtaigneraie fruitière et non en foresterie car elle est difficile à employer sur de grands sujets et elle est onéreuse.

Pour de jeunes arbres à l’écorce encore lisse, il est possible de cureter le chancre à l’aide d’un couteau en effectuant un mouvement circulaire allant de l’extérieur vers l’intérieur du chancre. Une fois l’opération finie, la plaie doit être badigeonnée à l’aide d’un fongicide et le couteau doit être désinfecté. Cette technique est également recommandée en châtaigneraie fruitière.

Concernant la production en pépinière, selon l’arrêté national du 5 avril 2001, les pépiniéristes présents sur le territoire métropolitain et produisant des plants de châtaigniers et de chênes doivent procéder à la destruction des plants contaminés dans un délai de sept jours après notification par les services de protection des végétaux.

  • Informations réglementaires complémentaires

 

Selon la directive européenne 2000/29/CE, les végétaux de Castanea et de Quercus destinés à la plantation doivent avoir fait l’objet d’une constatation officielle :

 

  • Qu’ils proviennent de régions exemptes de Cryphonectria parasitica.

ou

  • Qu’aucun symptôme de Cryphonectria parasitica n’a été observé sur le lieu de production ou dans ses environs immédiats depuis le début de la dernière période complète de végétation.


De plus, au niveau national, l’arrêté du 5 avril 2001 définissant les conditions de lutte contre le chancre du châtaignier dû à Cryphonectria parasitica doit être respecté.


Par ailleurs, il faut aussi savoir que la commercialisation et l’utilisation de bois et d’écorce de châtaignier est aussi réglementée. D’abord, la directive 2000/29/CE a défini des zones protégées vis-à-vis de ce matériel végétal. Ensuite, l’arrêté du 11 mai 1999 a établi les règles de circulation et d’utilisation des piquets et tuteurs de châtaignier. Cet arrêté précise que les pieux et les piquets non écorcés sont interdits en pépinière de ligneux. Ainsi, si votre fournisseur livre des pieux de châtaignier même partiellement écorcés, refusez-les !

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)