Les Noctuidae des cultures sous serre

 Les dégâts sur les cultures




La majorité des espèces nuisibles se nourrit de feuilles et de jeunes pousses. Les très jeunes chenilles ne sont pas capables de mastiquer, elles se contentent de râper la face inférieure des feuilles lui donnant un aspect vitreux où seul l'épiderme supérieur reste intact.

Plus leur taille augmente, plus les larves causent des dégâts importants en ne laissant derrière elles que les nervures des feuilles. Les chenilles plus âgées s'attaquent aux fleurs, aux fruits et aux zones de croissance des plantes. Les fruits ou les tiges peuvent être perforés. En plus des dommages directs qu’elles occasionnent, elles souillent les plantes de leurs excréments (plus de détails sur les dégâts causés sur tomate, salades)

Les préjudices sont d’autant plus lourds que ces insectes sont capables de migrer et de se regrouper en masse dans les parcelles.

En France comme un peu partout en Europe, les cultures sous-abri représentent des biotopes anthropisés très favorables à la multiplication de populations de noctuelles et plus particulièrement d’espèces migrantes d’origines tropicale et subtropicale telles que Autographa gamma, Chrysodeixis chalcites et Helicoverpa armigera.

Dernière modification : 16/06/2014
  • Auteurs :
  • M Martinez (INRA)
  • E Pierre (INRA)