Cultures : Identifier, connaître, contrôlerPrincipaux symptômes
Erysiphe necator est un ectoparasite de la vigne qui se développe en grande partie à la surface des organes aériens verts. Sa présence sur ces derniers est matérialisée par un feutrage conidien plus ou moins poudreux à l'origine de l'appellation anglo-saxonne de la maladie powdery mildew (mildiou poudreux) et caractérisant ces symptômes.
- Feuilles
Plusieurs symptômes peuvent être observés en début de saison sur la végétation de la vigne :
- des petites tâches éparses, légèrement chlorotiques, duveteuses se développant sur la face inférieure (figure 1), puis supérieure des feuilles (figure 2). Ces taches, souvent consécutives à des contaminations primaires par des ascospores, s'étendent et deviennent de plus en plus poudreuses (figure 3). On y distingue des îlots de cellules brunes nécrosées. Le feuillage fortement attaqué montre des feuilles plus ou moins déformées (figures 4 et 5) et prend une teinte grisâtre, donnant l'impression d'être recouvert par de la poussière de sol ;
- des jeunes rameaux présentant quelques taches dans un premier temps qui évoluent rapidement. Ils finissent par être couverts d'oïdium et prennent alors une teinte gris sale, sont souvent rabougris et portent des feuilles crispées (figure 6). Dans ce cas, on est en présence du symptôme "drapeau" qui est fréquent dans les vignobles du sud et sur des cépages comme Cinsaut et Carignan. Ces attaques printanières spectaculaires sont initiées par le mycélium dormant présent dans les bourgeons.
Quel que soit le faciès d'oïdium, les feuilles touchées sont souvent plus ou moins déformées et parfois chlorotiques ; en cas d'attaque sévère, elles peuvent se dessécher et chuter.
- des petites tâches éparses, légèrement chlorotiques, duveteuses se développant sur la face inférieure (figure 1), puis supérieure des feuilles (figure 2). Ces taches, souvent consécutives à des contaminations primaires par des ascospores, s'étendent et deviennent de plus en plus poudreuses (figure 3). On y distingue des îlots de cellules brunes nécrosées. Le feuillage fortement attaqué montre des feuilles plus ou moins déformées (figures 4 et 5) et prend une teinte grisâtre, donnant l'impression d'être recouvert par de la poussière de sol ;
- des jeunes rameaux présentant quelques taches dans un premier temps qui évoluent rapidement. Ils finissent par être couverts d'oïdium et prennent alors une teinte gris sale, sont souvent rabougris et portent des feuilles crispées (figure 6). Dans ce cas, on est en présence du symptôme "drapeau" qui est fréquent dans les vignobles du sud et sur des cépages comme Cinsaut et Carignan. Ces attaques printanières spectaculaires sont initiées par le mycélium dormant présent dans les bourgeons.
Quel que soit le faciès d'oïdium, les feuilles touchées sont souvent plus ou moins déformées et parfois chlorotiques ; en cas d'attaque sévère, elles peuvent se dessécher et chuter.
- Rameaux
Les jeunes rameaux sont également colonisés par E. necator. Couverts par son mycélium, ils présentent des taches, voire des plages irrégulières et mal définies plus ou moins poudreuses. L'aoûtement des rameaux oïdiés est souvent partiel et à l'automne, les zones affectées par E. necator prennent une teinte brunâtre à noirâtre toujours visible durant l'hiver (figures 7 et 8).
- Inflorescences et baies
Les inflorescences et les baies de raisin peuvent être attaquées de la floraison à la fermeture de la grappe (figures 9 à 10). Si les premières sont fortement infectées, on assiste alors à des coulures importantes. Les baies se couvrent d'oïdium ce qui leur confère une teinte gris-vert, leur croissance est fortement ralentie et leur pellicule devient plus épaisse et liégeuse. Des éclatements (figure 11) peuvent se manifester, laissant apparaître les pépins. Ajoutons que ces blessures favorisent les contaminations de Botrytis cinerea et des microorganismes responsables de la Pourriture acide.
La gravité des attaques d'oïdium sur baies est très dépendante de l'intensité et de la précocité des infections survenant à partir de la floraison. Ajoutons que le développement d'E. necator se réduit progressivement au fur et à mesure que la teneur en sucre et en anthocyanes des baies augmente.
La gravité des attaques d'oïdium sur baies est très dépendante de l'intensité et de la précocité des infections survenant à partir de la floraison. Ajoutons que le développement d'E. necator se réduit progressivement au fur et à mesure que la teneur en sucre et en anthocyanes des baies augmente.
- Incidences organoleptiques
L'oïdium réduit la photosynthèse des cépages sensibles et modifie la teneur en sucre, en protéines, en tannins et en polyphénols des baies.Les vins issus de vendanges oïdiées sont généralement de moindre qualité à cause du manque de maturité des baies au moment de la vendange ; ils sont aussi plus acides et moins bien colorés. De plus, plusieurs composés volatiles fongiques, produits par E. necator, confèrent aux moûts des odeurs de champignon ou de poisson. Cependant, ces molécules tendent à disparaître après la vinification. Notons que la perception de ces odeurs est très variable selon le taux d'oïdium et le panel de dégustateurs.
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Figure 8
Figure 9
Figure 10
Figure 11
Figure 12
Figure 13
Figure 14
Figure 15
Figure 16