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Puceron vert du prunier
(Brachycaudus helichrysi)

 

Généralités

Le puceron vert du prunier, Barchycaudus helichrysi, peut affecter plusieurs plantes cultivées (prunier, abricotier, pêcher, chrysanthème, tournesol...) ou sauvages (pissenlit, trèfles, myosotis...). Il effectue son cycle pour partie sur cultures hautes (arbres fruitiers) et pour partie sur plantes basses.

 

Il occasionne une forte crispation du feuillage qui peut avoir un impact non seulement sur la campagne de production en cours, mais également sur les suivantes. Les feuilles déformées le resteront toute la saison. Suivant la proportion de feuillage atteinte, le métabolisme de l'arbre peut être fortement affecté.

 

De plus, Brachycaudus helicrysi peut être vecteur de virus.

 

  • Organes attaqués
Racines Tronc Branches Bourgeons Fleurs Fruits Feuilles

 

  • Incidence du ravageur 
Bassin Grand Sud Ouest Bassin Alsace-Lorraine
Prune d'Ente Prune domestique Prune américano-japonaise Mirabelle Quetsche
fréquent        

 

  •  Symptômes

Les symptômes peuvent apparaître dès la sortie des premières pousses de l'année. Pour se nourrir, le puceron pique les feuilles qui réagissent en s'enroulant. Les foyers, se situent souvent dans le haut des arbres et dans les mêmes zones du verger chaque année. Les feuilles qui sont déformées le resteront toute la saison.

 

Les symptômes peuvent aussi se traduire par une chute de certains fruits, sous l’effet de la déformation de leur pédoncule. Dans le cas d'une très forte infestation, avec une très importante proportion de feuillage crispé par les pucerons verts, les fruits peuvent également se déformer et jaunir.

 

Biologie, épidémiologie

A l'automne, les femelles fondatrices (de couleur rougeâtre) déposent leurs oeufs à la base des bourgeons. Elles passeront l'hiver sur les rameaux de prunus.

 

Au printemps suivant, les oeufs éclosent dès le départ de végétation. Les jeunes larves (de couleur verte) colonisent la face inférieure des feuilles. Pour s'alimenter, elles piquent la feuille qui réagit en se recroquevillant. Cette crispation du feuillage constitue d'ailleurs un abri pour les pucerons. Cette génération donne naissance à 2 ou 3 générations successives. Non contrôlées, elles continueront à attaquer (et donc crisper) les pousses les jeunes et tendres.

 

En avril-mai, lorsque la pousse de l'année prend fin, les formes ailées apparaissent puis migrent sur les hôtes secondaires de Brachycaudus helicrysi (plantes basses cultivées ou adventices comme le pissenlit). Sur les hôtes secondaires, les pucerons poursuivent leur cycle de reproduction asexuée. A l’automne, des formes ailées migrent de nouveau sur prunier et donnent naissance aux femelles sexuées "fondatrices de colonie".

 

Méthodes de protection

 

  • Mesures prophylactiques

- les pousses jeunes et tendres étant particulièrement appétantes pour le puceron vert du prunier, toute surfertilisation azotée de début de printemps est à proscrire.

 

  • Protection du verger

- une intervention avant le débourrement des bourgeons aura une action sur les fondatrices et les oeufs.

- dès apparition des premières feuilles, il convient d'observer 2 pousses par arbre sur 50 arbres en incluant des arbres de la bordure du verger. Si la présence du ravageur est avérée, une intervention pourra être déclenchée.

- à noter que de nombreux insectes auxiliaires sont des prédateurs naturels du puceron vert : coccinelles, syrphes, chrysopes, cécidomyies, cantharides...

 

Pour vous aider dans la reconnaissance des espèces de pucerons, consulter le site INRAE Encyclop'Aphid.
Dernière modification : 29/04/2021
Puceron vert
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Puceron vert
Figure 2
Puceron vert
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Puceron vert
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Puceron vert
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Puceron vert
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Puceron vert
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Prunier_Cycle-puceron-vert <i>Brachycaudus helichrysi<i>
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