Cultures : Identifier, connaître, contrôler
Fusarium oxysporum f.sp. melonis
Fusariose vasculaire du melon
| Transmissible par les semences | Oui |
| Présence en France | Oui |
| Statut réglementaire UE | Organisme non réglementé |
| Code OEPP | FUSAME |
- Biologie
Fusarium oxysporum f. sp. melonis, agent responsable de la fusariose du melon, est inféodé au melon. Il se décline en 4 races.
Il se conserve sous forme de chlamydospores dans le sol, et se propage parfois par les semences. A n’importe quel stade, il pénètre dans la plante par les extrémités des jeunes racines en croissance et par les blessures. Il colonise ensuite les vaisseaux de la racine puis de la tige.
La progression de la maladie est favorisée par une température du sol de 18 à 20°C et une humidité relative de 50 à 65 %. Elle apparaît souvent après une période de stress, notamment dû à la sécheresse.
- Symptômes
Les symptômes varient suivant la race du champignon :
- éclaircissement des nervures sur feuille entière ou la moitié, puis jaunissement des feuilles accompagné d’une consistance cassante et d’une odeur de chèvrefeuille
- nécrose latérale exsudant des gouttes de gomme brune sur tige ; en fin d’évolution, fructification du champignon sous la nécrose sous forme d’un feutrage rosé.
- apoplexie ou flétrissement brutal de la plante sans jaunissement des feuilles ni nécrose de la tige.
- Confusions possibles
Risque de confusion avec les symptômes du chancre gommeux provoqué par Didymella bryoniae, du flétrissement bactérien (Erwinia tracheiphila) ou d’un stress hydrique.
- Répartition géographique
Le champignon est présent en France.
- Transmission
Organisme transmissible par la semence.
- Statut réglementaire
Organisme non réglementé en France.
Si organisme réglementé à l'export, voir exigences du pays destinataire (inspection culture et/ou analyse des semences).
- Mesures de gestion du risque et moyens de maîtrise
- avant mise en place : utiliser des semences et plants sains, éviter les sols acides ou chauler
- en cours de culture : limiter les stress culturaux, notamment les excès d’azote et la sécheresse
- pour la culture suivante : détruire les résidus de culture infectés, pratiquer des rotations de 3-4 ans sans melon
- Mesures réglementaires
Aucune