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Principaux symptômes

 

 

La mosaïque du pommier est assez facilement identifiable sur le feuillage de nombreuses variétés, en pépinière et en verger, au printemps, particulièrement sur les cultivars sensibles tels que Golden Delicious, Gala, Jonathan,… et leurs mutants ou hybrides. Les taches, généralement jaune franc à crème, évoluent pendant la croissance annuelle : mosaïque dispersée sur les premières feuilles, puis réticulation sur les nervures, parfois jaunisse partielle ou totale, enfin stries ou points diffus sur quelques feuilles estivales, et rétablissement lorsque la température s’élève. Les symptômes peuvent être confondus avec des mosaïques et brûlures dues à certains herbicides, cependant ceux induits par l’ApMV sont plus diversifiés dans le temps et mieux répartis selon les étages foliaires. Chez les variétés tolérantes telles que Granny Smith, et dans les extrémités de rameaux formés en été, pratiquement sans mosaïque, le virus est souvent localisé. On peut reproduire environ 20 % de plants indemnes avec des écussons prélevés sur des arbres infectés. Certaines souches graves induisent une mosaïque généralisée, une réduction de la vigueur et de la production de 20 à 40 %, et des nécroses de bourgeons, particulièrement lorsque le printemps est frais. La qualité et l’aspect des fruits ne sont pas affectés. Une maladie voisine, très nécrotique, ou une souche sévère d’ApMV, la " tulare apple mosaic", a été signalée dans une vallée californienne. La croissance des jeunes pommiers est presque normale la première année, mais stoppe vers 2-3 ans. L’écorce se craquelle sur toute la hauteur en petites écailles. Les arbres survivent quelques années. Toutes les variétés, même Granny Smith, sont sensibles à cet isolat.

Dernière modification : 05/06/2015
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