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Méthodes de protection

 

 

Il existe de nombreux prédateurs tels les fourmis, les oiseaux divers et également des parasites comme certains Hyménoptères (Ichneumonidae, Braconidae) et chalcidiens. Il faut éliminer les chenilles soit en introduisant un fil de fer dans la galerie soit en taillant les arbres atteints. L’évaluation du risque s’effectue par l’observation tous les quinze jours de cinquante arbres par parcelle (flétrissements des pousses) pendant la période du 15 juin au 20 août. Le seuil d’intervention est de 5% des arbres attaqués. En septembre-octobre, il faut évaluer le niveau d’attaque, en repérant sur cinquante arbres les glomérules excrémentiels à l’aplomb des charpentières et du tronc. Le seuil est également de 5% d’arbres attaqués. Le piègeage sexuel permet de mieux situer les niveaux de populations et l’époque de vol. Il doit être posé à un mètre au dessus de la frondaison. L’intervention aura lieu après le dépassement des seuils. Il faut utiliser des insecticides de contact sur les jeunes chenilles dès l’éclosion. La lutte doit être raisonnée avec celle du carpocapse. Il est recommandé d’utiliser des produits à tension de vapeur (action curative), qui agissent sur les larves présentes depuis deux à trois semaines dans le végétal (phase mineuse). Suivant les dégâts observés à l’automne, il faudra envisager la lutte chimique pour l’année suivante.

Dernière modification : 02/06/2015