Biologie, épidémiologie
L’adulte mesure douze à dix-sept mm d’envergure (figure 1). Les mâles et les femelles sont très semblables. Les ailes antérieures sont de couleur ocre clair, avec trois bandes de couleur brun ferrugineux. Les ailes postérieures sont d’un gris argenté, avec des franges blanchâtres. Les œufs sont pondus en ooplaques sur la face supérieure des feuilles mais parfois sur les rameaux (première génération). Ils sont de couleur jaune citron, puis brun clair. Ils sont recouverts d’un film transparent très résistant. La chenille, d’un vert clair translucide, mesure quinze à dix-huit mm à son complet développement. La larve de première génération s’abrite dans un fourreau soyeux, le long de la nervure centrale, à la face inférieure. En saison, elle se réfugie à l’abri d’une feuille, contre un fruit, dans la cuvette pédonculaire. La chrysalide mesure huit à neuf mm. De couleur verte à sa formation, elle devient ocre à brunâtre. L’hibernation s’effectue à l’état de chrysalide, en véritable diapause nymphale dans des feuilles desséchées, collée aux rameaux ou au sol. Deux à trois générations se succèdent dans l’année (deux générations en zones septentrionales). Les premiers papillons apparaissent fin mars et le vol s’étale sur un mois. L’accouplement est immédiat. La ponte, qui a lieu six à huit jours après, ainsi que la période d’incubation sont influencées par les températures et le degré d’insolation. Les larves de première génération apparaissent en avril-mai, sur diverses plantes herbacées du verger et de son environnement. Sur pommier, elles se nourrissent de feuilles et occasionnellement de jeunes fruits. Le deuxième vol a lieu en juin. En zones méridionales, les chenilles parvenant au terme de leur développement en août donnent des chrysalides et se transforment en papillon la même année. La troisième génération évolue jusqu’ en octobre-novembre.