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Méthodes de protection

 

 

On ne connaît pas actuellement en France et en Italie d’auxiliaires suffisamment efficaces pour maîtriser les populations. En revanche, dans l’aire d’origine du flatide pruineux, les populations semblent régulées naturellement. L’introduction en France d’un parasitoïde capable de contenir les populations permettrait d’assurer un équilibre durable dans le temps. Un hyménoptère parasite des larves originaire des USA, Neodryinus typhlocybae fait l’objet d’études biologiques depuis plusieurs années, mais il est encore trop tôt pour conclure sur son efficacité. Il est nécessaire de poursuivre les études et la recherche d’autres auxiliaires.


Dans l’immédiat et face aux pullulations de ce nouveau ravageur, seule la lutte chimique pourrait répondre à l’attente des producteurs, mais aucun produit phytosanitaire n’est actuellement homologué contre le flatide pruineux en arboriculture. De plus la présence de miellat attire les abeilles dont la protection doit être assurée.


Une intervention devrait être positionnée sur le pic de présence des jeunes larves, donc bien avant l’émergence des adultes, pour limiter fortement les effectifs. Ce seul traitement réalisé sur les stades les plus sensibles de l’insecte pourrait suffire à contenir les populations. Des études sur l’efficacité de certaines substances actives laissent entrevoir de prochaines homologations en extension des usages "cicadelles".


Toutefois, la mobilité des larves âgées et des adultes présents dans l’environnement des parcelles cultivées favorise la recontamination des zones infestées, rendant la lutte chimique difficile et hasardeuse.

Dernière modification : 21/05/2015