Classification des symptômes

 

Les symptômes ont été et sont encore utilisés pour classer les maladies des plantes.

 

Leur nature permet par exemple aux spécialistes de distinguer des maladies à jaunisses (figure 1), à mosaïques (figure 2), à flétrissements (figure 3), à chancres (figure 4), etc. Leur localisation sur les plantes, le ou les stades phénologiques auquel ils se manifestent  contribuent aussi à différencier les maladies entre-elles. On reconnaît ainsi des maladies des semis (figure 5) et des plantules, des organes souterrains (figure 6), de tous les organes aériens (certaines étant spécifiques des fruits notamment), les maladies vasculaires (ou systémiques) (figure 7) pour lesquelles l’agent pathogène est localisé dans le xylème ou le phloème. Les maladies de conservation (post-harvest diseases) affectent tous les produits végétaux pendant leur stockage (figure 8).

 

Soulignons que les classifications basées sur les symptômes ne font pas références en phytopathologie.

Dernière modification : 12/08/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
BWYV-BPYV123
Figure 1
CMV_courge_DB_641
Figure 2
fusarium_tomate_DB_210a
Figure 3
C-cucumerinum_melon_DB_553
Figure 4
fonte_pythium_tomate_DB_571_435
Figure 5
phomopsis_concombre_DB_834
Figure 6
Verti_aubergine_DB_298
Figure 7
D_bryoniae_courge_DB_534
Figure 8