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Ralstonia solanacearum

Pourriture brune

(Brown rot or Bacterial wilt)

 

 

  •  Agent responsable et transmission

 

L’agent responsable de la pourriture brune est la bactérie Ralstonia solanacearum (anciennement dénommée Pseudomonas ou Burkholderia solanacearum).

La bactérie pénètre dans la plante soit par des blessures naturelles au niveau des racines (aisselle ou pointe d’émergence des racines secondaires) soit par des blessures artificielles induites par l’homme (repiquage, élagage, pincements, équipement de récolte) ou bien par les nématodes (Meloidogyne spp.). Les bactéries vont alors pouvoir coloniser le système vascu- laire, se multiplier activement et se propager rapidement à toute la plante. 

 

  • Importance économique 

 

Ralstonia solanacearum aest une bactérie phytopathogène très répandue dans le monde entier puisqu’elle a été décrite sur les cinq continents.

La bactérie a longtemps été considérée comme typique des régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, où elle provoque des dégâts économiques importants sur une large gamme de plantes cultivées, notamment les cultures maraîchères comme la tomate et la pomme de terre.

Elle a été trouvée plus récemment sous des climats plus frais, notamment en Europe ou au niveau des hauts plateaux d’Amérique et d’Afrique.

Elle fait l'objet d'importantes mesures réglementaires pour éviter sa dissémination via le transport de matériel infecté.

 

  • Spectre d'hôtes

 

Ralstonia solanacearum a un spectre d’hôtes très large puisqu’elle touche plus de 53 familles botaniques regroupant plus de 200 espèces végétales. Certaines espèces sensibles présentent un grand intérêt économique car ce sont des cultures industrielles ou vivrières comme la banane, le tabac, l’arachide, la pomme de terre, la tomate, le manioc, etc. 

Parmi ces plantes-hôtes sensibles, il existe de nombreux exemples chez les Solanacées : pomme de terre, tomate, aubergine, poivron, tabac, pétunia, etc.

Cette bactérie peut également être hébergée chez des plantes dites tolérantes, c’est-à-dire sans qu’il y ait manifestation de la maladie ; c’est le cas d’adventices comme la morelle douce amère (Solanum dulcamara) ou la morelle noire (Solanum nigrum).

Dernière modification : 27/11/2019