Dégâts généraux
- Stades ravageurs : tous (piqûres nutritionnelles)
- Parties des plantes touchées : parties aériennes
- Symptômes :
- ponctuations chlorotiques et déformation des jeunes folioles, réduction de la croissance des jeunes pousses, voire des plantes, peut être constatée.
- présence de colonies de pucerons,
- présence de mues blanches
- présence de miellat à la surface des organes aériens, sur lequel se développe la Fumagine* (sooty mold). Rappelons que cette dernière peut avoir plusieurs conséquences, notamment une réduction de la photosynthèse et de la respiration foliaire et la souillure de fruits rendus ainsi non commercialisables.
- Vecteurs : les pucerons sont capable de transmettre plusieurs Viroses.
Maîtrise chimique des populations problématique du fait de leur résistance possible à plusieurs insecticides.
* La fumagine
De nombreux insectes, notamment les pucerons, les aleurodes et les cochenilles, doivent prélever de grandes quantités de sève afin de satisfaire leurs besoins en protéines. Cela les oblige à rejeter le sucre en excès, en grandes quantités, sous la forme de miellat. Celui-ci souille alors la surface des parties du limbe colonisées par ces insectes. Ce miellat sucré est une véritable aubaine pour plusieurs champignons du phylloplan des plantes qui l'utilisent pour se nourrir, et qui sont à l'origine de la fumagine. En effet, leur développement conduit à l'apparition progressive d'une à plusieurs moisissures sur le limbe, la tige et même les fruits ; elles présentent des teintes variables en fonction des espèces fongiques (Alternaria spp., Cladosporium spp., Capnodium sp., Penicillium sp., etc.).
Cette fumagine est dommageable car elle perturbe plus ou moins la photosynthèse des plantes. Seule la maîtrise des populations de ravageurs permet d'y remédier.