Biologie

 

 

  • Cycle de développement :

 

En régions tempérées et à l’extérieur, Lacanobia oleracea ne développe qu’une seule génération par an. En revanche, on en observe, en général, deux sous serre et parfois même trois (troisième partielle) dans certaines régions du sud de l’Europe. Les femelles de cette noctuelle vivant longtemps, les générations se chevauchent, et, ainsi, tous les stades de l’insecte peuvent être rencontrés sous serre toute l’année.

 

L’accouplement se déroule immédiatement après que les ailes des femelles sont été déployées.

En climat tempéré, les œufs et les adultes sont observés à l’extérieur en Juin et en Juillet, les chenilles de Juillet à Août, et les nymphes d’octobre au mois de mai de l’année suivante.

 

Ci-dessus le cycle de développement de Lacanobia oleracea.

 

  • Biologie :

 

Les mites sont nocturnes et se cachent le jour dans des fissures du sol. Elles ne sont souvent vues que lorsqu’elles sont dérangées, par exemple au cours de l’arrosage.

Les femelles déposent leurs œufs sphériques à la face inférieure des feuilles par groupes de 50 à 300, souvent disposés en rangs (figure 5).

 

Lorsqu’on les touche, les chenilles se roulent sur elles-mêmes ou se suspendent au bout d’un fil de soie et y restent immobiles. Les jeunes chenilles restent groupées au début puis se dispersent sur toute la plante après la deuxième mue. Lorsqu’elles sont prêtes à se nymphoser, les chenilles cherchent un endroit abrité juste en dessous de la surface du sol ou du pain de laine de roche. Elles y tissent un léger cocon soyeux dans lequel se développe la nymphe, deux ou trois jours après. La noctuelle potagère adulte est une espèce strictement nocturne, dont la chenille se nourrit aussi presque exclusivement la nuit.

 

 

  • Morphologie :

 

Adulte : envergure de 30 à 40 mm, ailes antérieures brun rougeâtre avec un dessin marron clair, réniforme, et une fine ligne blanche dentelée le long de la partie apicale. Comme chez la plupart des noctuelles, l’aile postérieure est grisâtre et plus claire que l’aile antérieure, avec une ombre plus sombre en bordure. Les antennes sont longues et fines, la tête et le thorax sont brun rougeâtre tandis que l’abdomen est brun gris plus clair (figures 1 et 2).

 

Oeufs : La coquille transparente est fortement striée, à l’exception de sa face inférieure qui est lisse, et présente une réticulation marron. Ces œufs sont au départ verdâtres, mais ils changent petit à petit de couleur pour devenir jaune clair ou presque blancs.

 

Chenille : possède quatre paires de pattes abdominales et peut mesurer jusqu’à 50 mm (figures 3 et 4). Ses deux premiers stades larvaires ont la tête vert pâle, puis blanche à marron-gris tacheté. Les dessins qu’elle porte varient selon la plante hôte et le stade de développement : au départ, le corps est vert brillant, puis une ligne jaune ornementée de points noirs apparaît, bien distincte de chaque côté du corps de l’insecte. Les chenilles plus âgées sont vert clair à marron clair ou parfois rougeâtres, avec, sur la face dorsale, trois rayures gris foncé partiellement atténuées par les traits gris-noir qui se trouvent en dessous. Une autre rayure grise longe le corps juste au-dessus des lignes latérales jaunes. Chaque segment possède plusieurs rayures plus foncées sur les côtés et sur le dos.

 

Nymphe : marron-rouge, qui devient, petit à petit, noir brillant.

 

 

  • Autres informations :   

 

 Un mâle peut féconder plusieurs femelles. La femelle commence à pondre deux à trois jours après l’accouplement, environ 1 000 œufs en groupes variables de 50 à 300 œufs. 

Dernière modification : 30/09/2014
  • Auteur :
  • A Anonyme (Koppert Biological Systems)
Lacanobia-oleracea1
Figure 1
Lacanobia-oleracea2
Figure 2
Lacanobia-oleracea3
Figure 3
Lacanobia-oleracea4
Figure 4
Lacanobia-oleracea5
Figure 5
cycle_lacanobia
Figure 6