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Détection, mesures à prendre

 

  • Protocole d’inspection


Les observations doivent avoir lieu de manière régulière quand les conditions climatiques sont chaudes (température de 25 °C ou plus) et propices à l’apparition de symptômes.
Un diagnostic n’est sûr qu’après une analyse en laboratoire. Pour l’analyse, l’échantillon doit être prélevé sur la tige principale ou à la base des premières tiges latérales, la bactérie étant principalement concentrée sous les feuilles symptomatiques.

  • Outils de diagnostic


Les analyses en laboratoire peuvent être de diverses natures :

Isolement de la bactérie sur gel de culture sélectif et observation de la morphologie des colonies.

Méthodes sérologiques : Il s’agit de méthodes de diagnostic basées sur la visualisation d’une réaction de reconnaissance entre un antigène (protéine de l’agent pathogène) et l’anticorps (protéine spécifi que dirigée contre l’antigène).

  • Test d’immunofluorescence : il consiste en l’utilisation d’un anticorps qui se fixe spécifiquement à Ralstonia solanacearum. La visualisation des cellules bactériennes est ensuite rendue possible grâce à l’ajout d’un second anticorps qui se fixe au premier et qui est fluorescent.
  • Test ELISA : le protocole ELISA le plus utilisé est appelé DAS-ELISA pour Double Antibody Sandwich ELISA.


Le sandwich est constitué de l’antigène de l’agent pathogène recherché compris entre deux anticorps qui lui sont spécifiques. Le complexe antigène-anticorps est visualisé par une réaction enzymatique.


Méthode moléculaire de la PCR (polymerase chain reaction) : cette technique permet de copier spécifiquement et de façon exponentielle une partie ciblée du génome ADN de l’agent pathogène afin de détecter sa présence.

Le laboratoire national de référence pour les analyses officielles est le Laboratoire de la santé des végétaux (anciennement LNPV) d’Angers.

  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Une lutte chimique ainsi que la désinfection du substrat se sont avérées être inefficaces. Même les antibiotiques, non autorisés mais testés à titre expérimental, ne se sont pas montrés efficaces.

La destruction des plantes contaminées, de leur substrat et de leur contenant est obligatoire. L’eau d’irrigation doit être désinfectée et les structures de production doivent être nettoyées avec un bactéricide adapté, de l’eau de javel ou du formol.

  • Informations réglementaires complémentaires

 

Au sein de la directive européenne 2000/29/CE, Ralstonia solanacearum (cité sous le nom de Pseudomonas solanacearum) est considéré comme un organisme nuisible dont l’introduction et la dissémination doivent être interdites dans tous les états membres de l’Union européenne, quel que soit le végétal sur lequel il se trouve.
En outre, selon la directive, il est exigé pour les végétaux de Capsicum annuum, Lycopersicon lycopersicum, Musa, Nicotiana et Solanum melongena destinés à la plantation (à l’exception des semences) :

  • Que ces végétaux proviennent de régions connues comme exemptes de Pseudomonas solanacearum.

ou

  • Qu’aucun symptôme de Pseudomonas solanacearum n’a été observé sur les lieux de production depuis le début de la dernière période complète de végétation.


Cette bactérie fait également l’objet d’exigences particulières sur les tubercules de pomme de terre Solanum tuberosum.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)