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Méthodes de protection

 

  • Mesures de prévention


Le nématode peut être transmis lors d’échanges internationaux. Utiliser du matériel végétal qui est certifié et qui dispose d’un passeport phytosanitaire européen en règle.
Il peut être envisagé de stocker les lots de bulbes récemment acquis à part et de les planter dans les premiers temps sur des parcelles bien séparées des autres parcelles de bulbes. De même, après la récolte de ces bulbes, il est recommandé de traiter les machines utilisées lors de cette opération.


Par ailleurs, les bulbes de narcisses peuvent être traités à l’eau chaude avant plantation. Par contre, les bulbes de tulipes ne supportent pas ce genre de traitement. Plus d’explications sont données dans la partie « Conduites à tenir en cas de détection ».

Des variétés sont plus touchées que d’autres. Aux Pays-Bas, le cultivar de tulipe ‘Ad Rem’ est par exemple très concerné par ce problème.

Les conditions fraîches (10-15 °C) et humides favorisent l’invasion des végétaux par ces nématodes. Eviter par conséquent les irrigations trop abondantes, d’autant plus que l’eau d’arrosage facilite la dispersion des nématodes au sein de la culture. Une irrigation par goutte-à-goutte est à privilégier.


En cas de location ou d’achat de terrain, déterminer si le terrain était auparavant utilisé pour la production debulbes ou une autre culture sensible au nématode. Si c’est le cas, il peut être utile de désinfecter le sol.


Travailler sur un terrain propre : éliminer les adventices et les éventuelles repousses qui peuvent être contaminées par Ditylenchus dipsaci.


A savoir que les terres sableuses semblent être préférentiellement infestées par ce nématode.


Enfin, bien nettoyer le matériel de production (caisses, palettes, machines…) à l’aide d’un nettoyeur haute-pression ou d’un nettoyeur vapeur car les résidus de bulbes et de terre représentent d’éventuelles sources d’inoculum.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)