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Symptômes & Dégâts

Oïdium perforant du laurier-cerise

 

 

Maladie très courante, l'oïdium du laurier peut apparaître tôt au printemps et évoluer ensuite durant toute la période végétative de cette plante. Il peut provoquer des dommages particulièrement importants au moment de la floraison. Les symptômes apparaissent autant sur des feuilles isolées que sur la totalité de pousses, ainsi que sur les boutons floraux et les pétales.

 

 

Les pousses attaquées se recouvrent d’un feutrage d’aspect farineux (figures 1 et 2). Les feuilles atteintes sont déformées (figures 1 et 2) ou bien, lors d’attaques plus importantes, se développent partiellement, les pétioles restant courts et arqués, le limbe étant crispé avec un revêtement mycélien sur les deux faces.

 

L’extrémité des rameaux a une croissance faible et s’infléchit en forme de crosse, ou devient flexueuse avec le bourgeon terminal le plus souvent avorté. L’écorce située sous les amas mycéliens perd sa coloration naturelle et prend une teinte brunâtre à noirâtre avant de se dessécher. L’extrémité de rameaux sévèrement atteints peut se nécroser complètement.

Dans le courant de l’été, les attaques prennet la forme de plaques duveteuses présentes sur les deux faces du limbe. Elles sont finement dentelées sur leur pourtour et atteignent 1 cm de diamètre, qu’elles soient isolées ou confluentes.

Les tissus attaqués se nécrosent et disparaissent, laissant aux feuilles un aspect criblé caractéristique (figures 3 et 4).

 

Echelle de gravité

 

La perte de qualité esthétique est potentiellement élevée

 

 

Rendez-vous sur la fiche technique pour en savoir plus sur les méthodes de lutte.

 

Dernière modification : 07/11/2019
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4