Scolytus rugulosus
Biologie du ravageur




- Les plantes hôtes :

Ce scolyte se développe de préférence sur les arbres fruitiers à noyaux du genre Prunus comme le prunier, l'abricotier, le pêcher, le cerisier, plus rarement sur le pommier, le poirier, le cognassier. Il attaque également l'orme (Ulmus sp.), l'aubépine (Crataegus sp.), le sorbier (Sorbus sp.), le noisetier (Corylus sp.), le bouleau (Betula sp.), etc.


- Cycle de développement :

On trouve une génération à la latitude du nord de la France et trois dans les régions les plus chaudes du littoral méditerranéen.

Les adultes apparaissent de mai à fin juillet. L'adulte vole dès son apparition. Lorsqu'elle a trouvé une plante-hôte, la femelle fore une galerie de ponte verticale, de 20 à 30 mm, à la limite de l'aubier et de l'écorce. L'accouplement a lieu à plusieurs reprises durant ce forage, le mâle se tenant immobile à l'entrée de la galerie afin d'écarter ses rivaux. La ponte s'étale sur 20 à 30 jours, à raison de 2 à 3 oeufs par jour. La fécondité moyenne est de 55 oeufs.

Dès son éclosion, chaque larve fore une galerie, à la limite du bois et de l'écorce dont elle se nourrit. Les galeries larvaires partent en rayonnant du couloir maternel, elles sont sinueuses et s'entrecroisent souvent à leur extrémité. Leur calibre s'accroît au fur et à mesure que la larve grossit. Les larves se développent pendant le printemps et l'été et, selon les régions, peuvent se nymphoser et être à l'origine d'une nouvelle génération (figure 1). A l'approche de l'hiver, les larves entrent en diapause dans la logette nymphale. La larve se nymphose dans cette logette située à l'extrémité de la galerie. Celles qui n'ont pu se confectionner cette logette meurent avant la nymphose qui a lieu en mars (figure 2).
 
Dernière modification : 16/01/2014
Scolytus_rugulosus4
Figure 1
Scolytus_rugulosus1
Figure 2