Nasonovia ribisnigri
Biologie du ravageur



- Les plantes hôtes :

Les plantes-hôtes sont comme hôtes primaires les groseilliers (Ribes spp.) et, comme hôtes secondaires, la laitue et la chicorée, ainsi que diverses plantes sauvages parmi les composées (Asteraceae) comme la lampsane commune (Lampsana sp.), l'épervière (Hieracium sp.), la crépide (Crepis sp.) et d'autres composées à latex ainsi que certaines scrophulariacées (Scrofularia sp.).
 

- Cycle de développement :

Cette espèce est diécique, holocyclique. Dans les régions chaudes, l'hivernation peut se faire sur l'hôte secondaire, sous forme de virginipares.

La fondatrice, issue d'un oeuf d'hiver, se nourrit sur les feuilles du groseillier à grappe et du groseillier à maquereau (hôtes primaires) et engendre, par parthénogenèse et viviparité des fondatrigènes, parmi lesquelles, à partir de mai et en juin, apparaissent des individus ailés qui migrent vers les composées (hôtes secondaires).  Ces ailés y fondent des colonies composées d'individus de plusieurs générations successives, aptères ou ailés (figure 1), qui vont coloniser les plantes voisines. En automne, des sexupares apparaissent, mâles et femelles, qui effectuent la migration en retour sur les Ribes, hôtes primaires. Chaque femelle sexuée y pond un oeuf d'hiver.
 
Nasonovia_ribisnigri2
Figure 1