Macrosiphum euphorbiae
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Apparue en Europe en 1917, cette espèce très polyphage et cosmopolite s'observe notamment sur la pomme de terre, la betterave, le chou, des plantes de serre (laitue, chicorée, poivron, aubergine, concombre), des plantes sauvages et des cultures florales : cinéraire (Senecio sp.), chrysanthème (Chrysanthemum sp.), dahlia, oeillet (Dianthus sp.), rosacées, etc.
Son hôte primaire est le rosier (Rosa spp., figure 1) ou d'autres rosacées.
- Cycle de développement :
Cette espèce diécique comporte de nombreuses populations anholocycliques. Les oeufs d'hiver s'observent quelquefois sur les rosiers (Rosa sp., figure) et autres rosacées, mais la plupart des populations survivent parthénogénétiquement en hivernant sur les germes de pomme de terre ou en serre chaude ou froide.
Les populations s'accroissent très rapidement dès le début du printemps. Dans des conditions favorables, elles peuvent doubler en 2,4 à 2,7 jours, la fécondité d'une femelle virginipare variant de 30 à 50 larves (figure 2). Les colonies s'installent de préférence sur les feuilles et les pédoncules floraux.
Ce puceron présente 2 formes : l'une verte, l'autre rose. Sur pomme de terre par exemple, les formes vertes préfèrent les feuilles inférieures et les plants âgés, tandis que les formes roses se répartissent sur les différents étages foliaires.
Les populations s'accroissent très rapidement dès le début du printemps. Dans des conditions favorables, elles peuvent doubler en 2,4 à 2,7 jours, la fécondité d'une femelle virginipare variant de 30 à 50 larves (figure 2). Les colonies s'installent de préférence sur les feuilles et les pédoncules floraux.
Ce puceron présente 2 formes : l'une verte, l'autre rose. Sur pomme de terre par exemple, les formes vertes préfèrent les feuilles inférieures et les plants âgés, tandis que les formes roses se répartissent sur les différents étages foliaires.