Aphis pomi
Biologie du ravageur




- Les plantes hôtes :

Les plantes-hôtes sont le pommier, plus rarement le poirier, l'aubépine (Crataegus oxyacantha), le néflier (Mespilus sp.), le cognassier (Cydonia oblonga), le sorbier (Sorbus sp.), le rosier (Rosa sp.) et les spirées (Spiraea sp.). Contrairement à la plupart des pucerons nuisibles, A. pomi est monoécique.
 


- Cycle de développement :

L'oeuf d'hiver éclôt après le débourrement des bourgeons et donne naissance à une fondatrice, femelle aptère parthénogénétique vivipare qui donne elle-même naissance à une génération de femelles parthénogénétiques vivipares. 10 à 15 générations d'environ 60 larves se succèdent ainsi du printemps à l'automne. La durée de  développement d'une larve fondatrice dure 3 semaines à partir du mois d'avril, puis apparaissent les formes ailées qui se dispersent et vont déposer des larves sur d'autres arbres ; les vents légers facilitent leur déplacement et peuvent les entraîner à plusieurs dizaines de km.

En octobre et novembre, des femelles ovipares ailées et des mâles aptères apparaissent. Après accouplement, chaque femelle pond ses oeufs sur les rameaux, de préférence au sommet des tiges de l'année. Ces oeufs sont parfois regoupés en très grand nombre à la différence de ceux des autres pucerons ravageurs.


- Régulation par les auxiliaires :
 
De nombreux insectes prédateurs sont actifs sur ce puceron à partir de la mi-juin. Les coccinelles dont les adultes de Coccinella septempunctata et Scymnus sp., les syrphes, les cécidomyies, les chrysopes, les punaises anthocorides et mirides ainsi que les diptères Chamaemyidae se développent sur les colonies bien installées et limitent souvent suffisamment les dégâts.
Dernière modification : 05/12/2013
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