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Botrytis cinerea et Sclerotium sclerotiorum

 

(Moisissure grise et Sclérotiniose du tabac)

 

 

D'autres agents pathogènes représentent aussi une menace pour la pépinière ; c'est le cas en particulier de Botrytis cinerea, qui peut être très préjudiciable dans les pépinières de semis flottants.

Cette situation est en partie due :
- à la très forte densité des plantules qui ont des tissus très succulents ;
- à une hygrométrie excessive dans les abris ;
- à l'existence de souches résistantes à certains fongicides (imides cycliques) ;
- à la présence de cotylédons et de feuilles chlorotiques et sénescents sur les plants, consécutive à la trop longue conservation des plants et/ou à un arrêt de leur alimentation. Ces tissus végétaux, véritables bases nutritives, permettent à ce champignon de s'installer, et par la suite de coloniser rapidement la tige (figures 1 à 3) ou d'y rester latent.

Soulignons que dans ce dernier cas de figure, des chancres de couleur beige et de consistance sèche se développeront sur les parties des tiges enterrées après plantation. Ajoutons que Botrytis cinerea forme une moisissure grise spécifique sur les tissus altérés, en présence d'humidité, ceci quelque soit la situation.

Dans les abris particulièrement humides, des taches foliaires (figure 4a) et des foyers de pourriture grise (figure 4b) peuvent apparaître au c?ur de la végétation. La forte densité des plantes facilite le développement et l'extension du champignon de plante à plante.


Sclerotinia sclerotiorum, autre champignon pathogène, présente parfois dans les pépinières un comportement assez comparable à celui de Botrytis cinerea. Il occasionne aussi des altérations marron clair à brunes sur tige (figure 1) qui se couvrent assez rapidement d'un mycélium blanc assez dense et de gros sclérotes noirs caractéristiques (figure 5).


Pour une meilleure connaissance de la biologie de ces bioagresseurs, nous vous invitons à consulter les fiches les concernant : Botrytis cinerea et Sclerotinia sclerotiorum.

Dernière modification : 26/06/2013
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 5