Méthodes de protection vis-à-vis

de la Flavescence dorée



Dans les zones contaminées par la Flavescence dorée, la lutte contre cette maladie est réglementée et obligatoire. Le droit français précise les modalités de lutte et les sanctions aux infractions (arrêté du 9 juillet 2003). Les périmètres de lutte obligatoire sont définis chaque année par arrêté préfectoral.

Sur les plantes

  • Repérer et arracher les pieds atteints ;
  • Brûler les bois de taille qui pourraient abriter des oeufs de cicadelle ;
  • Arracher avec soin les vignes abandonnées qui peuvent constituer des puits infectieux pour les vignobles voisins ;
  • S'assurer de la qualité des pieds mères utilisés pour réaliser les plants greffés. Le traitement par thermothérapie (50°C, 45 min) des bois et des plants, qui permet d'éliminer les phytoplasmes, est fortement encouragé.


Sur le vecteur

  • traitements insecticides doivent être réalisés à des dates fixées par les Services Régionaux de la Protection des Végétaux entre la fin du printemps et le début de l'été dans les zones infectées définies par arrêté préfectoral. Les traitements 1 et 2 ont pour objectif de détruire les larves infectieuses. Le traitement 3 est destiné contre d'éventuels adultes survivants ou immigrants sur la parcelle.
Un grand nombre d'insecticides sont disponibles pour lutter contre les cicadelles, principalement de la famille des pyrétrénoides et des organophosphorés (e-phy)*. En agriculture biologique, le Pyrevert, est actuellement utilisé contre la cicadelle de la Flavescence. Dans certaines appellations viticoles, on réduit le nombre de traitements obligatoires ainsi que les surfaces traitées. Ces mesures sont associées à des campagnes coordonnées de prospection des vignobles, de surveillance des populations d'insectes et de sensibilisation des viticulteurs.
Dernière modification : 05/04/2019
  • Auteur :
  • S Malembic Maher (INRA)