Pyrenochaeta lycopersici s'attaque essentiellement au système racinaire de la tomate . Les radicelles, particulièrement sensibles, brunissent,  se dégradent rapidement et disparaissent (figures 1 à 3). Les racines révèlent localement des altérations brunes et lisses dans un premier temps (figures 4 et 5). Sur les plus grosses d'entre elles, on observe des lésions superficiellement liégeuses sur le cortex, ceinturant progressivement les racines qui présentent à terme des manchons plus ou moins renflés, craquelés et d'apparence sèche figures 6 à 8). De tels manchons liégeux sont observés aussi bien sur le pivot que sur les racines secondaires. D'une manière générale, les plantes attaquées voient la taille de leur système racinaire plus ou moins limitée.

Notons que ce champignon est fréquemment accompagné d'un cortège d'envahisseurs secondaires peu spécifiques comme Rhizoctonia solani, des Fusarium spp., ou spécialisés sur solanacées, comme Colletotrichum coccodes (syn. C. atramentarium).

Les dégâts racinaires ont pour conséquence de limiter le développement des plantes, qui deviennent plus ou moins chétives. Les feuilles basses peuvent être chlorotiques et flétrir durant les périodes chaudes de la journée, mais peuvent retrouver leur turgescence durant la nuit (photos 9 et 10). Dans les cas les plus graves, des dessèchements foliaires et la chute de feuilles peuvent être constatés.
 

Dernière modification : 28/05/2013

• Auteur :
• D Blancard (INRAe)