Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici
(Fusariose racinaire, FORL)
Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici (FORL), présent maintenant dans de nombreux pays, est capable de s'attaquer aux racines et au collet de la tomate (Fusarium crown and root rot) aussi bien aux cultures de plein champ que sous abris. Il a été introduit dans le sud de la France au cours des années 1980 à partir de substrats horticoles contaminés et s'est par la suite rapidement généralisé à l'ensemble des zones de production. Avant l'arrivée de variétés résistantes dans notre pays, il a constitué une terrible menace pour les cultures sous abris, notamment conduites en hors-sol. Depuis, il est en forte régression.
Ce champignon dévastateur est avant tout inféodé au système racinaire de la tomate (figure 1) sur lequel il provoque, dans un premier temps, des lésions localisées sur le cortex de couleur marron à brune. Par la suite, celles-ci s'étendent tandis que d'autres apparaissent. À terme, les racines brunissent presque entièrement, pourrissent plus ou moins et se décomposent. En plus du cortex, qui est particulièrement affecté, le xylème peut brunir : une coupe longitudinale du pivot et de quelques grosses racines permet de le constater.
Ce brunissement vasculaire gagne ensuite les vaisseaux de la tige (figure 2), qui ne sont pas tous touchés. Bien souvent, une strie brune, large de quelques millimètres, s'étend dans la tige sur plusieurs centimètres. Par la suite, le brunissement affecte une portion plus importante de vaisseaux de la tige et peut être observé jusqu'à plus de 30 cm au-dessus du sol ou du substrat.
Lorsque la maladie est assez évoluée, une lésion humide et brune, légèrement déprimée et bien délimitée, apparaît sur la portion de tige située au niveau du substrat ou du sol. Ce chancre a une configuration particulière lorsqu' il ceinture le collet : son développement plus important sur un côté de la tige lui confère la forme d'une flamme. Il peut être couvert par un mucus rose pâle à saumon constitué par les nombreuses sporodochies formées par F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici, sur les tissus lésés (figure 3).
Les structures permettant de les détecter sur et dans les racines sont caractérisées par des phialides, des conidies et des chlamydospores sur et dans les cellules du cortex (peu fiable).
Lors de conditions très humides, les tissus corticaux du bas de la tige, complètement pourris, se détachent localement.
Bien sûr, ces différentes altérations entraînent plus ou moins rapidement le flétrissement (réversible dans un premier temps) des folioles et des feuilles de l'apex et/ou un jaunissement des feuilles de la base des plantes. Ces symptômes foliaires surviennent souvent à l'approche de la récolte, lors de journées chaudes et à un moment ou les plantes commencent à être chargées en fruits.
D'autres symptômes peuvent être consultés au niveau du chapitre sur les Altérations diverses du collet.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici.
Ce champignon dévastateur est avant tout inféodé au système racinaire de la tomate (figure 1) sur lequel il provoque, dans un premier temps, des lésions localisées sur le cortex de couleur marron à brune. Par la suite, celles-ci s'étendent tandis que d'autres apparaissent. À terme, les racines brunissent presque entièrement, pourrissent plus ou moins et se décomposent. En plus du cortex, qui est particulièrement affecté, le xylème peut brunir : une coupe longitudinale du pivot et de quelques grosses racines permet de le constater.
Ce brunissement vasculaire gagne ensuite les vaisseaux de la tige (figure 2), qui ne sont pas tous touchés. Bien souvent, une strie brune, large de quelques millimètres, s'étend dans la tige sur plusieurs centimètres. Par la suite, le brunissement affecte une portion plus importante de vaisseaux de la tige et peut être observé jusqu'à plus de 30 cm au-dessus du sol ou du substrat.
Lorsque la maladie est assez évoluée, une lésion humide et brune, légèrement déprimée et bien délimitée, apparaît sur la portion de tige située au niveau du substrat ou du sol. Ce chancre a une configuration particulière lorsqu' il ceinture le collet : son développement plus important sur un côté de la tige lui confère la forme d'une flamme. Il peut être couvert par un mucus rose pâle à saumon constitué par les nombreuses sporodochies formées par F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici, sur les tissus lésés (figure 3).
Les structures permettant de les détecter sur et dans les racines sont caractérisées par des phialides, des conidies et des chlamydospores sur et dans les cellules du cortex (peu fiable).
Lors de conditions très humides, les tissus corticaux du bas de la tige, complètement pourris, se détachent localement.
Bien sûr, ces différentes altérations entraînent plus ou moins rapidement le flétrissement (réversible dans un premier temps) des folioles et des feuilles de l'apex et/ou un jaunissement des feuilles de la base des plantes. Ces symptômes foliaires surviennent souvent à l'approche de la récolte, lors de journées chaudes et à un moment ou les plantes commencent à être chargées en fruits.
D'autres symptômes peuvent être consultés au niveau du chapitre sur les Altérations diverses du collet.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici.