Exemples
Utilisation d’oignon-pays cv. ciboule blanche (Allium fistulosum) pour lutter contre le flétrissement bactérien de la tomate aux Antilles
- Types d’utilisation de l’oignon-pays : introduction dans la rotation, incorporation d’extraits aqueux, association culturale tomate-oignon, biofumigation via l’enfouissement des résidus de cultures d’oignon.
- Deux modes d’action sur l’incidence du flétrissement bactérien :
- processus direct : les racines d’oignonpays émettent des substances toxiques pour la bactérie pathogène.
- processus indirect : en stimulant la microflore du sol, ces microorganismes, par compétition ou antagonisme, exercent un effet défavorable sur la bactérie pathogène.
- Itinéraire technique pour l’association culturale tomate-oignon : lors de la plantation des tomates, intercaler un plant d’oignon-pays, entre deux plants de tomate. Les racines de l’oignon-pays doivent être à proximité de celles de la tomate. Pendant cette association, l’oignon-pays doit rester en place ; toutefois, les parties aériennes peuvent être coupées pour être consommées ou déposées à la surface du sol (sous forme de paillis) pour optimiser la biodésinfection du sol.
Autres exemples
Jachère après arrachage de verger et avant replantation en agrumes pour éliminer les nématodes spécifiques des agrumes Tylenchulus semipenetrans, succession culturale appropriée comme solanacées/ radis ou navet ou arachide (rupture du cycle des nématodes des solanacées) ou carotte/ tomate (rupture du cycle de la mouche blanche de la carotte) en Guadeloupe, pois en association avec un tagète aux propriétés nématifuges (Tagetes lucida) ou nématicides (Tagetes minuta) en Guadeloupe, rotation avec des crotalaires pour lutter contre les symphyles en culture d’ananas aux Antilles, rotation avec des crotalaires et des cives pour lutter contre le flétrissement bactérien en culture de solanacées en Guyane.