Diaspidiotus ostreaeformis (Curtis 1843)
Cochenille ostréiforme


- class. : Animalia, Arthropoda, Insecta, Hemiptera, Diaspididae
- syn. : Quadraspidiotus ostraeiformis, Aspidiotus ostraeiformis
- dénominations européennes : European fruit scale, oyster-shell scale, pear-tree oyster scale (GB) ; Zitronenfarbene Austernschildlaus (D) ; cochinilla ostreiforme (E) ; cocciniglia grigia dei fruttiferi (I) ; aspidioto ostreiforme (P)
 
  • Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts

- Description du ravageur :

La femelle adulte possède un bouclier de couleur gris foncé, aplati, de forme circulaire presque régulière, et d'un diamètre de 1,8 à 2,2 mm (figure 1). Le corps, de forme lenticulaire, est jaune citron à rouge orangé. La tête et le thorax sont fusionnés ; les 4 derniers segments abdominaux sont soudés en un pygidium.

Le mâle est pourvu de pattes et d'antennes ; son bouclier est plus petit que celui de la femelle, ovale, légèrement rétréci vers l'arrière (figure 2).

La larve est munie de pattes, elle est capable de se déplacer de quelques cm pour se fixer sur les organes végétaux ; une fois fixée, elle produit des sécrétions cireuses qui constituent le bouclier, indépendant du corps de l'insecte. Les oeufs sont amassés sous le bouclier avant d'éclore.

Cette espèce peut se confondre avec la cochenille jaune des arbres fruitiers, D. pyri (Lichtenstein 1881), qui est morphologiquement et biologiquement très semblable.


- Les dégâts sur les cultures :

La croissance des cellules végétales de l'hôte est perturbée sous l'effet des piqûres d'alimentation et de l'injection d'une salive plus ou moins toxique ; les rameaux se déforment. Les organes végétatifs atteints (rameaux, branches), se dessèchent et les arbres infestés peuvent mourir. Les fruits infestés sont dépréciés (figure 3).
 
  • Biologie du ravageur

- Les plantes hôtes :

La cochenille ostréïforme vit de préférence sur les espèces forestières mais se développe également sur pommier, poirier, groseillier et prunier. D. pyri, très semblable est présente sur pommier, poirier, parfois sur prunier, pêcher et cerisier. Elle est également très commune sur platane (Platanus sp.).


- Cycle de développement :

Il y a une une génération annuelle. Les adultes, mâles et femelles, apparaissent au début du printemps. La ponte commence en mai ; la fécondité moyenne est de 60 oeufs. L'éclosion des oeufs est échelonnée de juin à juillet, passant par un maximum à la fin juin. Les larves passent par trois stades ; celles de 2ème stade hivernent en état de diapause.
Dernière modification : 11/01/2024
  • Auteur :
  • A Fraval (INRA)
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3