Aonidiella aurantii (Maskell 1879)
Pou de Californie
Pou de Californie
- class. : Animalia, Arthropoda, Insecta, Hemiptera, Diaspididae
- syn. : Aspidiotus aurantii, Chrysomphalus aurantii
- dénominations européennes : california red scale (GB) ; rote Orangenschildlaus, rote kalifornische Schildlaus (D) ; piojo rojo de California (E) ; cocciniglia rossa forte degli agrumi (I) ; cochonilha vermelha dos citrinos (P)
- syn. : Aspidiotus aurantii, Chrysomphalus aurantii
- dénominations européennes : california red scale (GB) ; rote Orangenschildlaus, rote kalifornische Schildlaus (D) ; piojo rojo de California (E) ; cocciniglia rossa forte degli agrumi (I) ; cochonilha vermelha dos citrinos (P)
- Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
- Description du ravageur :
La femelle présente un bouclier circulaire de 1,8 mm de diamètre, de couleur brun-rouge ; les exuvies larvaires sont peu ou pas excentrées, centrales ou sub-centrales. Le corps de la femelle, dont la couleur se confond avec celle du bouclier, se laisse deviner sous ce dernier. Celui ci est allongé tant que la femelle n'a pas atteint le dernier stade, il devient alors réniforme. Un voile ventral blanchâtre, complet, caractéristique, isole le corps de la femelle du végétal.
Le bouclier larvaire du mâle, ovale, plus foncé que celui de la femelle, mesure 0,8 à 1,2 mm ; l'exuvie larvaire est excentrée (figure 1). L'adulte, ailé (1 paire d'ailes), est de couleur jaunâtre.
La larve jaunâtre qui mesure 0,2 mm de long est d'abord mobile, puis se fixe. Elle prend alors une forme circulaire et sécrète son bouclier (figure 2).
Le bouclier larvaire du mâle, ovale, plus foncé que celui de la femelle, mesure 0,8 à 1,2 mm ; l'exuvie larvaire est excentrée (figure 1). L'adulte, ailé (1 paire d'ailes), est de couleur jaunâtre.
La larve jaunâtre qui mesure 0,2 mm de long est d'abord mobile, puis se fixe. Elle prend alors une forme circulaire et sécrète son bouclier (figure 2).
- Les dégâts sur les cultures :
L'espèce est dangereuse pour les agrumes. La présence de cette diaspine affaiblit l'organe colonisé et la plante elle-même par ponction de sève, provoquant ensuite des déformations par l'action toxique de la salive (figure 3). Les branches souffrent de dessèchement et de crevasses corticales, les feuilles jaunissent et tombent, les fruits se trouvent incrustés de cochenilles dont il est très difficile de se débarrasser par brossage en station de conditionnement (figure 4).
- Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Espèce polyphage, on observe cette cochenille en Italie sur les agrumes (figure 1), l'amandier, la vigne, le poirier, le prunier, le jujubier (Zizyphus sp.), le caroubier (Ceratonia sp.) et le rosier (Rosa sp.).
- Cycle de développement :
Il est très difficile de distinguer les générations, qui se superposent largement. Dans des conditions climatiques favorables, l'espèce présente quatre générations par an. L'hiver est passé sous forme d'individus de tous les stades. On peut trouver des femelles vivipares en activité depuis la fin d'avril jusqu'à la première décade de janvier ; il y a des larves mobiles pendant toute cette période.
Les larves fixées de 1er stade se rencontrent toute l'année également, sauf en avril ; les larves de 2ème stade et les jeunes femelles sont donc présentes toute l'année.
Les femelles émettent une phéromone qui attire les mâles, qui apparaissent l'après-midi. Bien qu'ils ne vivent qu'une journée, les mâles peuvent se déplacer d'environ 100 m contre le vent. Les femelles sont vivipares car l'éclosion des oeufs a lieu juste avant la ponte. En une dizaine de jours, la femelle donne naissance à 60 à 150 larves.
Les larves, après une brève phase de torpeur (2 à 4 heures), quittent le bouclier maternel et se dispersent sur l'arbre-hôte, s'installant sur les tiges de préférence, ainsi que sur les feuilles et sur les fruits (figure 1). Un jour plus tard, la plupart sont fixées. La mue imaginale survient normalement 4 à 6 semaines après la naissance.
Pendant la saison froide, les cochenilles colonisent plutôt les parties les plus ensoleillées de la frondaison, en été, les zones plus ombragées. En conditions de temps chaud et sec uniforme la reproduction est meilleure. En été, La chaleur, associée à une humidité relative même faible, provoque une mortalité considérable des larves nouvelle-nées sous le bouclier maternel.
Les larves fixées de 1er stade se rencontrent toute l'année également, sauf en avril ; les larves de 2ème stade et les jeunes femelles sont donc présentes toute l'année.
Les femelles émettent une phéromone qui attire les mâles, qui apparaissent l'après-midi. Bien qu'ils ne vivent qu'une journée, les mâles peuvent se déplacer d'environ 100 m contre le vent. Les femelles sont vivipares car l'éclosion des oeufs a lieu juste avant la ponte. En une dizaine de jours, la femelle donne naissance à 60 à 150 larves.
Les larves, après une brève phase de torpeur (2 à 4 heures), quittent le bouclier maternel et se dispersent sur l'arbre-hôte, s'installant sur les tiges de préférence, ainsi que sur les feuilles et sur les fruits (figure 1). Un jour plus tard, la plupart sont fixées. La mue imaginale survient normalement 4 à 6 semaines après la naissance.
Pendant la saison froide, les cochenilles colonisent plutôt les parties les plus ensoleillées de la frondaison, en été, les zones plus ombragées. En conditions de temps chaud et sec uniforme la reproduction est meilleure. En été, La chaleur, associée à une humidité relative même faible, provoque une mortalité considérable des larves nouvelle-nées sous le bouclier maternel.
- Régulation biologique
Parmi leurs ennemis naturels, citons le champignon Lecanicillium lecanii (anc. Cephalosporium ou Verticillium lecanii), les coccinelles prédatrices (Chilocorus sp.) et les hyménoptères chalcidiens parasitoïdes. Parmi ces derniers, Aphytis melinus est employé comme agent de lutte biologique contre le pou de Californie au Maroc.