La famille des Tarsomidae regroupe des acariens dont les espèces sont très petites (< 0,3 mm), au corps ovale, translucide et brillant, relativement glabre. Les chélicères sont modifiées en stylets partiellement rétractiles. La femelle, plus grande que le mâle, est seule visible à la loupe de poche, ses pattes postérieures sont filiformes.
Chez les Tarsonemidae, les stades sont réduits à une seule larve hexapode (3 paires de pattes) suivie d'un stade immobile (la pupe) puis du stade adulte.
Les pullulations de tarsonèmes sont très favorisées par temps chaud et humide. Installés sur les jeunes feuilles et sur l'épicarpe des fruits en formation, les individus injectent une salive toxique dans les tissus de l'hôte végétal. Il en résulte des déformations (voire le rabougrissement de toute la plante) et l'apparition de taches bronzées ou de craquelures et fendillements. Les tarsonèmes ne sont pas vecteurs de virus.
En France, on redoute particulièrement le tarsonème commun, Phytonemus pallidus.