Les symptômes

 

Les symptômes traduisent les réactions externes ou internes des plantes confrontés à des stress biotiques ou abiotiques. Ils sont de précieux indicateurs pour les techniciens, les diagnosticiens  en charge de l’identification des maladies sur le terrain. Leur nature, leur localisation sur la plante, leur vitesse d’évolution sur cette dernière et sur les organes affectés constituent des indices de diagnostic prépondérants. Ils ont été de tout temps plus ou moins facilement catégorisés, de façon simpliste, notamment afin de construire des clefs aidant à l’identification des maladies. La présentation proposée n’a pas la prétention d’être exhaustive et ne se veut pas théorique, elle essaie de tenir compte à la fois de la chronologie des observations réalisées sur les plantules et les plantes malades, mais surtout de la nature de quelques grands types de symptômes rencontrés sur les différents organes végétaux.

 

  • Niveau d'intérêt pour le diagnostic : +++

 


- :  nul ; + = limité  ; ++ = intéressant, mais pas indispensable dans un premier temps ; +++ : indispensable

 


Le moment où les symptômes se manifestent sur une plante est souvent interprété comme le début de la maladie, alors qu'il s'agit en réalité de l'extériorisation d'un processus dont l'initiation est antérieure, et qui peut parfois être détecté plus tôt quand on utilise des techniques appropriées. La maladie commence donc dès que la première cellule est infectée, mais elle ne se manifeste que lorsque ses effets et les réactions de la plante s’extériorisent. La période qui sépare ces deux stades est appelée temps ou période d’incubation (période à ne pas confondre avec celle de la latence qui sépare l’infection de la sporulation d’un pathogène). Soulignons aussi qu’un agent pathogène peut induire des symptômes variables en fonction des situations, et qu’un même symptôme peut être engendré par de différentes causes biotiques, comme abiotiques.

Dernière modification : 12/08/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)