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Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici Jarvis & Shoemaker, (1979)

(FORL)

Fusariose racinaire de la tomate 

 


- Classification : Fungi, Ascomycota, Sordariomycetes, Hypocreomycetidae, Hypocreales, Nectriaceae
- Téléomorphe :  Gibberella
- Dénomination anglaise : Fusarium crown and root rot

 

  • Généralités

- Champignon parasite corticale présent dans de nombreuses zones de production de Solanacées, et plus particulièrement de tomate réparties dans le monde , sévit aussi bien en plein champ que sous abris, en sol comme en hors-sol ;

- Susceptible de se développer sur de nombreuses plantes appartenant à des familles botaniques différentes, sans qu'elles expriment toujours des symptômes : poivron, aubergine, haricot, pois, fève, melon, betterave, épinard…. Plusieurs adventices l'hébergeraient sans présenter de symptômes : Chenopodium album, Solanum nigrum, Panicum fasciculatum, Trifolium repens, T. pratense, Schinus terebinthifolius, Mollugo verticillata, Gnaphalium sp., Stellaria media, Spergulum arvense, Rumex crispus, Plantago lanceolata, Amaranthus retroflexus, Scoparia sp., Capsella bursa-pastoris, Polygonum convulvulus….

- Colonise ou recolonise très rapidement les sols et les substrats récemment désinfectés ;

- Semble apprécier les températures plutôt basses. Son optimum thermique se situerait entre 18 et 20 °C et ses attaques les plus graves se réaliseraient à des températures comprises entre 10 et 20 °C ;

- Particulièrement sévère dans les sols acides, saturée en eau, à salinités excessives ;

- Nombreuses variétés de tomate résistantes ;

- Plusieurs groupes de compatibilité végétative (VCG) mis en évidence.

 

  • Signes

- Nombreuses sporodochies se formant sur les lésions sous la forme d'un mucus coleur rose à saumon ;

- Ces sporodochies sont constituées de nombreux conidiophores portant des micro ou des macroconidies ;

- Chlamydospores à paroi épaisse se développant à partir du mycélium ou des conidies (non visibles).

 


Fréquence d'observation en France : +/- (essentiellement sur tomate et sur variétés sensibles)

+/- = rare ; + = courant ; ++ = très fréquent


Outil(s) nécessaire(s) à l'observation : oeil, loupe binoculaire (sporodochies)


Niveau de difficulté d'observation des signes sur les organes affectés : +/- (au collet) (faire une chambre humide)

 +/- = aisé ; + = possible ; ++ = très difficile ou impossible


 

  • Symptômes sur racines et organes enterrés ou proche du sol

- Mort de plantules en pépinière ;

- Nombreuses lésions racinaires brun rougeâtre sur plantes adultes, humides, évoluant rapidement en pourriture ;

- Chancre brun sombre au collet, plus ou moins déprimés, évoluant longitudinalement sur une face de la tige sous la forme d'une flamme pouvant s'étendre jusqu'à plus de 30 cm au-dessus du collet ;

- Mucus de teinte rose à saumon se formant sur les lésions correspondant aux sporodochies du champignon.

- Brunissement marqué et sur plusieurs centimètres des vaisseaux de la partie basse de la tige ;

- Flétrissements plus ou moins importants folioles et feuilles du sommet de la tige ;

- Nécrose et dessèchement foliaires, précédés parfois de jaunissements.

 

  • Bioagresseurs parfois associés sur les racines
Dernière modification : 27/11/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 5
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Figure 6
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Figure 7
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Figure 8